Quel enfant n’a jamais vécu la fameuse punition collective donnée en classe par la maîtresse quand elle n’arrivait pas à savoir qui était l’auteur d’une bêtise. Quel mauvais souvenir ! Dès qu’on entend les mots « punir » ou « punition » petits et grands ont des frissons. On vous invite à avoir un regard neuf sur le sujet.
Posez des limites à votre enfant
Tous les enfants un jour ou l’autre testent leurs parents en transgressant les interdits mais il faut un cadre bien défini où l’enfant doit comprendre qu’on ne peut pas faire tout et n’importe quoi.
Aujourd’hui, nombreux sont les parents dépassés par leurs enfants parce qu’ils ne savent pas toujours leurs poser des limites. Ils se retrouvent alors souvent démunis face à leurs excès et ne sont pas forcément à l’aise lorsqu’il s’agit de les punir.
Menacez votre enfant de le punir sans le faire réellement et vous pouvez être sûr de perdre toute crédibilité et de récolter seulement de la désobéissance.
C’est pourquoi la punition doit être utilisée à bon escient. Lorsque votre enfant enfreint sciemment une règle établie auparavant et si le gronder ne suffit pas à lui faire comprendre que son comportement n’est pas acceptable.
Dialoguez et privilégiez les punitions éducatives
Si vous décidez de punir votre enfant, il est important de lui expliquer pourquoi vous le faites ; parce que le faire sans donner d’explications sera inutile et votre enfant recommencera de plus belle.
Les mots sont toujours plus efficaces que la violence. Alors on oublie la fessée que vous avez peut-être reçue lorsque vous étiez enfant. A l’école ou à la maison, on dit de ne pas taper les copains ou les frères et sœurs. Soyez alors cohérent dans vos paroles et dans vos gestes sinon il ne comprendra pas.
Une punition juste est celle qui responsabilise votre enfant. Par exemple il fait de la peinture sur la table de la cuisine sans la protéger de papier journal alors que vous lui aviez dit. Plutôt que de le disputer, donnez-lui une éponge pour
nettoyer sa bêtise. Cette punition «éducative » va lui être utile car la prochaine fois il n’oubliera pas le journal.
La privation comme dernier recours
Si le dialogue et les punitions éducatives ne fonctionnent pas, il y a toujours les punitions privatives. Elles fonctionnent toujours et pour tous les âges tant qu’elles ne touchent pas aux activités extra-scolaires ou aux besoins quotidiens.
Privez votre enfant de dessert ou de son cours de sport n’est pas la meilleure chose à faire mais sanctionnez plutôt tous les plaisirs qui ne sont pas indispensables - les jeux vidéo, la télévision, ... - Même si il ne se voit pas vivre sans.
Par contre, il ne faut pas que la punition devienne systématique et soit la seule façon de vous faire respecter. Dans ce cas, il faut poser un cadre et en discuter avec votre enfant pour repartir sur de bonnes bases et lui permettre de s’épanouir pleinement dans sa vie d’enfant.